Editoração: Ismael Gobbo, São Paulo, SP.

Envio: Ismael Gobbo (SP) e Wilson Carvalho Júnior, Araçatuba (SP)

Pai, quando eu crescer quero ser jogador de futebol!

Mãe, quando eu for adulto quero ser criador de jogos de video game!

Ao ouvir expressões como estas, bastante comuns a partir de certa idade, alguns pais começam a se preocupar, principalmente se não foi isso que imaginaram para o futuro de seus pequenos.

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É muito bonito e importante que, na condição de mãe ou de pai, façamos planos para a ventura dos filhos.

Isso faz parte das preocupações pater-maternais, empolgados como nos encontramos com essa bendita honra que Deus nos concedeu de pôr no mundo mais um dos Seus filhos.

É válido, contudo, que nos apercebamos de que os nossos sonhos com relação a eles não devem passar de sonhos.

Nada de fazer-lhes imposições descabidas ou inoportunas chantagens, supondo que eles terão que atender ao que vimos sonhando para a vida deles.

Nenhum problema haverá, caso dialoguemos e falemos dos nossos sonhos, sem exagerosemocionais, nenhum erro existirá em ajudá-los a pensar no que almejam para a carreira profissional ou para a vida sentimental.

Porém, será uma atitude adulta, respeitosa e digna parar por aí.

Quando em tenra idade, faz parte do primeiro contato dos nossos filhos consigo mesmos, as ideias muitas vezes esdrúxulas, sonhadoras demais, a nosso ver. Porém, isso é exercício de autoconhecimento e deve ser feito livremente, sem freios dos pais.

Importantíssimo é deixar que os filhos façam escolhas, decidam, peçam sugestões ou orientações aos pais, aos professores ou a algum profissional já experimentado nas profissões que almejam.

Tudo isso, porém, sem o peso das exigências dos pais.

Jamais deveremos confundir sugestões, conjecturas e diálogos com determinações ou imposições para as vidas que não serão vividas por nós.

Afinal, há sonhos que precisam ser sonhados por nossos filhos, a fim de que eles trabalhem para convertê-los em realidade.

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Vivemos tempos novos no que diz respeito à escolha da profissão.

As opções se multiplicaram de forma inacreditável. O mercado de trabalho mudou e se transforma constantemente. As ocupações antes tidas como de grande destaque social, agora já não são mais o anelo da grande maioria.

O mundo se transforma e a educação dos filhos precisa ser repensada. Muitas das heranças que trazemos de tempos idos, vícios de conduta e de pensamento, necessitam ser renovados.

Isso não dá dinheiro. Isso não fará de você ninguém importante. - São expressões que devem ser abandonadas do nosso vocabulário e do nosso pensamento.

A vocação de cada um, através de nossas habilidades, nos insere na sociedade como peça importante de um mecanismo que precisa de todos para funcionar com perfeição.

Ser útil deve vir antes de ser rico, pois a utilidade nos faz realizados, enquanto que a riqueza não é e nunca foi condição para tal.

Precisamos sobreviver, sim, mas antes viver. Ou recordando Sócrates: O mais importante não é viver, mas sim, bem viver.

Redação do Momento Espírita, com base no cap. 8, 
do livro Ações corajosas para viver em paz, pelo Espírito
Benedita Maria, psicografia de José Raul Teixeira, 
ed. Fráter.
Em 12.10.2015.

PUBLICADO ORIGINALMENTE EM

REFORMADOR, FEB, 04-2014.

Charles Kempf

França

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Texto em Francês

Recherche historique sur les parents d’Hippolyte Léon Denizard Rivail (Allan Kardec).

Cet article résume quelques éléments sur les origines des parents de celui qui allait devenir Allan Kardec, ainsi que le cadre historique dans lequel ils ont vécu jusqu’à sa naissance en 1804.

Naissance d’Hippolyte Léon Denizard Rivail.

L’acte de naissance, datant de 1804 donne les informations suivantes sur ses parents : « fils de Jean-Baptiste Antoine Rivail, homme de loi, demeurant à Bourg de l’Ain [Bourg en Bresse] et actuellement à Paris, et de Jeanne Louise Duhamel, son épouse », qui était « de présent à Lyon, rue Sala, n° 74 ». Cette adresse correspondait en fait à un établissement d’eaux minérales factices, dirigé par Syriaque Frédéric Dittmar. On attribuait à l’époque à ces eaux de nombreuses vertus curatives pour plusieurs maladies : Jeanne Louise Duhamel s’y trouvait donc temporairement en cure, certainement pour l’aider pendant la phase finale de sa grossesse.

Mariage des parents d’Hippolyte Léon Denizard Rivail, en 1793.

Jean-Baptiste Antoine Rivail et Jeanne Louise Duhamel se sont mariés à Bourg en Bresse, le 5 février 1793. Nous transcrivons partiellement ci-après cet acte de mariage :

« (…) D’une part, Jean Baptiste Antoine Rivail, âgé de trente quatre ans, citoyen homme de loi domicilié dans la Municipalité de Belley, département de l’Ain, fils de défunt Antoine Rivail, négociant, et de défunte Reine Richard, mariés, domiciliés dans la municipalité de Lyon, département du Rhône et Loire.

D’autre part Jeanne Louise Duhamel, âgée de dix neuf ans, fille de Benoît Marie Duhamel, citoyen homme de loi, procureur général syndic du Département de l’Ain, domicilié audit Bourg et de Charlotte Marie Bochard, mariés.

Lesquels futurs conjoints étaient accompagnés de Claude Joseph Duhamel, avoué, oncle paternel de la future, de Jean Antoine Rostaing, commissaire des guerres, d’Henry Fulque d’Oraison, Maréchal de camp, et de François Duparc, ingénieur, de Thomas Sandos, lieutenant colonel commandant la Légion des Alpes, de François Brunel, Capitaine de la Gendarmerie, de Claude Marie Favier aîné, juge du Tribunal du District, de Joseph François Enjorrant père, homme de loi, de Claude François Enjorrant fils, Commissaire national, de Claude Arletine Besson, administrateur du Département, de Jean Louis Ballaidier, aussi administrateur au Département, tous témoins majeurs demeurant ladite ville de Bourg.

(…) 1º De l’acte de naissance dudit Jean Baptiste Antoine Rivail, en date du 6 février mil sept cent cinquante neuf, qui constate qu’il est né le 5 dudit mois de février, à Lyon, Département de Rhône et Loire, du mariage légitime entre Antoine Rivail et Reine Richard, ci-dessus dénommés ; 2° de l’acte de naissance de ladite Jeanne Louise Duhamel, en date du 15 avril mil sept cent soixante treize, qui constate qu’elle est née ledit jour dans la municipalité de Marboz, Département de l’Ain, du mariage légitime dudit Benoît Marie Duhamel et de Charlotte Marie Bochard, ci-dessus dénommés ; (…) »

Les futurs parents de Kardec, jeunes mariés, habitaient donc à Belley en 1793. Les parents défunts de son père étaient originaires de Lyon, ceux de sa mère de Marboz et habitaient alors à Bourg.

La liste des témoins du mariage donne une idée sur leurs relations de l’époque, parmi lesquels plusieurs notables de la profession juridique et militaire.

Thomas Sandos et Henry Fulque d’Oraison étaient généraux de brigade et sous la Révolution et sous le Premier Empire. Fulque d’Oraison a été nommé Commandant l'Ain en juin 1792, puis à Lyon en mars 1793 (un mois après le mariage). Thomas Chegaray de Sandos (1756-1797) est mort des suites de ses blessures reçues à Rivoli : il avait donc participé à la campagne d’Italie, en 1796 / 1797, menée par Napoléon Bonaparte, nommé général en chef de l’armée d’Italie.

Jean Antoine Rostaing était, en 1791, à Bourg où il occupe la place de Visiteur Principal des Rôles. Il était rédacteur en chef du Journal du Département de l’Ain, qui parut d’avril à septembre 1792. Il eut plusieurs rôles pendant la période de la Révolution, et dut fuir à l’étranger pour éviter d’être emprisonné par les révolutionnaires. Il revint en France en 1795 avec un titre d'officier.

Les parents d’Allan Kardec.

Comme nous l’avons vu plus haut, les futurs parents de Kardec, jeunes mariés, habitaient donc probablement à Belley en 1793, dans la période extrêmement agitée de la Révolution dans le département de l’Ain. Jean-Baptiste Antoine Rivail, futur père d’Allan Kardec, exerçait des fonctions militaires, et devait donc être très sollicité. Il fut emprisonné le 21 février 1794, et libéré le 29 avril, après plus de 2 mois d’emprisonnement.

Benoît Marie Duhamel, grand-père maternel d’Allan Kardec, habitait à Saint Denis les Bourg. Il fut emprisonné le 27 octobre 1793, transféré à Lyon le 13 février 1794, puis condamné à mort comme contre-révolutionnaire et guillotiné le 16 mars 1794 par la commission révolutionnaire de Lyon.

Jeanne-Louise Duhamel, future mère de H. L. D. Rivail, qui avait à peine 20 ans, a donc subi une dure épreuve en 1793 et en 1794, l’année de son mariage : son père emprisonné et guillotiné par les révolutionnaires, pendant que son mari était emprisonné par les mêmes révolutionnaires !

L’apaisement, mais pas encore la fin des épreuves.

Les rivalités s’apaisèrent au milieu de l’année 1794. Poursuivant nos recherches dans les archives en ligne du département de l’Ain, nous avons trouvé l’acte de naissance suivant, daté du 27 octobre 1796 :

« Cejourd’hui six brumaire de l’an Cinq de la République française une et indivisible et Démocratique, le citoyen Jean Baptiste Antoine Rivail habitant de la commune de Belley assisté des citoyens Claude Joseph Duhamel habitant de la commune de Bourg et de Françoise Cabruhel épouse du citoyen Enjorrand aussi habitants de Bourg, sont venus déclarer à moi, Jeanvoine officier public pour recevoir les actes de naissance dans la commune de Saint Denis que la citoyenne Jeanne Louise Duhamel femme en légitime mariage est accouchée le jour d’hier d’un enfant male dans son domaine à cette hameau du bourg de St Denis, auquel ils ont donné les prénoms d’Auguste Claude Joseph François. Lequel m’ayant été présenté j’ay dressé le présent acte que les déclarants ont signé avec moi. »

Il s’agit donc d’un grand-frère d’Allan Kardec ! On voit sur cet acte que ses parents habitaient toujours à Belley à cette époque, mais que Jeanne-Louise se trouvait à Saint-Denis les Bourg, très probablement chez sa mère Charlotte Bochard, veuve Duhamel.

Nous également avons trouvé l’acte de naissance suivant, daté du 1 août 1799 :

« Cejourd’hui quatorze thermidor an Sept de la République française par devant nous Pierre Joseph Bouvier officier public de la commune de Bourg soussigné s’est présentée Marie Charlotte Bochard veuve Duhamel domiciliée à St Denis près Bourg laquelle nous a déclaré que Jeanne Louise Duhamel sa fille, épouse du citoyen Jean Baptiste Antoine Rivail homme de loi demeurant en cette commune est accouchée le jour d’hier à une heure après midi d’une fille qui nous a été présentée et prénommée Marie Françoise Charlotte Éloïse, (…). »

Après le grand frère, il s’agit donc de la grande sœur d’Allan Kardec, née à Bourg en Bresse où habitaient alors ses parents. Malheureusement, cette grande sœur vécut à peine deux ans, comme l’atteste l’acte de décès suivant, daté du 14 octobre 1801 :

« Du vingt trois vendémiaire an dix. Acte de décès de Éloïse Françoise Charlotte Rivail, âgée de deux ans, née à Bourg, département de l’Ain, fille de Jean Baptiste Antoine Rivail, propriétaire, et de Jeanne Louise Duhamel, mariés, demeurant à Bourg ; décédée le jour d’hier à trois heures après midi ; sur la déclaration à moi faite par Charlotte Bochard veuve Duhamel, aïeule de l’enfant, domiciliée à St Denis près Bourg, (…). »

Le grand frère d’Allan Kardec n’eut pas non plus une longue vie. Nous avons trouvé son acte de décès, daté du 27 décembre 1802 :

Du six nivose an Onze. Acte de décès de Joseph Auguste Rivail, âgé de six ans, né à St-Denis, département de l’Ain, fils de Jean Baptiste Antoine Rivail propriétaire et de Jeanne Louise Duhamel, mariés, demeurant à Bourg, décédé audit lieu le jour d’hier à cinq heures du soir ; sur la déclaration à moi faite par Claude Joseph Guillot, (…).

Les futurs parents d’Allan Kardec subirent donc d’autres douloureuses épreuves, par la mort de leurs deux jeunes enfants à un an d’intervalle.

En octobre 1804, ses parents habitant toujours à Bourg, naquit Hippolyte Léon Denizard Rivail, à Lyon, sa mère étant en cure dans un établissement d’eaux thermales au 74 rue Sala.

Celui qui allait devenir Allan Kardec est donc né après la période trouble qui a suivi la Révolution Française, même s’il a ensuite connu plusieurs autres révolutions à Paris au cours du XIX° siècle où s’est produite la Codification.

La disparition de Jean-Baptiste Antoine Rivail.

Jeanne Louise, à présent mère du petit Hippolyte Léon Denizard, devait donc être plus heureuse après sa naissance. Elle habitait avec son mari à Bourg en Bresse, près de sa mère, Charlotte Bochard, qui habitait à Saint Denis les Bourg avec une partie de sa famille.

C’est probablement dans ces villes que le petit H. L. D. a passé les premières années de son incarnation.

Mais les épreuves de Jeanne Louise n’étaient pas encore à leur terme. En effet, on peut lire dans le contrat de mariage de H. L. D. Rivail avec Amélie Boudet, daté du 6 février 1832, la mention suivante :

« (…) Auquel contrat furent présents M. Hyppolite Léon Denizard Rivail, chef d'institution, fils unique et majeur de M. Jean Baptiste Antoine Rivail ancien avocat, absent sans nouvelles depuis plus de vingt cinq ans et présumé décédé en Espagne, et de Mme Jeanne Louise Duhamel, son épouse ; de laquelle Dame, sa mère, M. Rivail fils a déclaré avoir le consentement. (…) »

On retrouve la même mention dans l’acte de mariage de H. L. D. Rivail avec Amélie Boudet, daté du 9 février 1832 :

« (…) M. Denisard Hippolyte Léon Rivail, soldat au soixante et unième Régiment d’Infanterie de ligne en garnison à Rouen, Département de la Seine inférieure, en congé d’un an à Paris, y demeurant avec sa mère rue de Sèvres 35, en cet arrondissement, âgé de vingt sept ans, né à Lyon, Département du Rhône, le onze vendémiaire an treize (trois octobre mil huit cent quatre), fils majeur de M. Jean Baptiste Antoine Rivail, absent sans nouvelles, et de Dame Jeanne Louise Duhamel, son épouse, âgée de cinquante huit ans, présente et consentant au mariage de son fils. (…)

Les actes de naissance des époux, un acte de notoriété dressé par M. le Juge de paix de cet arrondissement, le trois Janvier dernier, enregistré constatant l’absence sans nouvelles du père de l’époux et une permission accordée le huit septembre dernier par le conseil d’administration du soixante et unième Régiment d’Infanterie de ligne qui autorise l’époux à contracter le présent mariage, ont été déposés et paraphés, lecture en a été faite, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux. (…) »

En faisant le calcul, on peut en déduire que Jean-Baptiste Antoine Rivail a disparu vers 1807, alors que son « fils unique » avait à peine 2 ou 3 ans ! Si une désincarnation est une dure épreuve, une disparition sans nouvelle l’est encore bien davantage.

Pourquoi Jean-Baptiste Antoine Rivail était-il en Espagne à cette époque ? C’est ce qui reste à déterminer… Rappelons néanmoins qu’il avait une carrière militaire, qu’il était proche de l’armée des Alpes où officia un certain Napoléon Bonaparte dans la guerre d’Italie à la fin du XVIII° siècle.

L’Espagne étant alliée à la France contre les anglais, de nombreux contingents français étaient stationnés en Espagne, les armées françaises et espagnoles essuyant notamment la défaite de Trafalgar en 1805. Napoléon Bonaparte nomma le général Junot à la tête d’une armée, alors stationnée en Espagne, pour envahir le Portugal fin 1807. Peu après, en 1808, commença la guerre d’indépendance d’Espagne, qui fut une sorte de guérilla imposant de nombreuses pertes aux armées françaises.

Le petit H. L. D. Rivail a donc été élevé par sa mère, Jeanne Louise, qui comptait sur l’appui de sa grand-mère, Charlotte Bochard et de son frère, François Duhamel, qui habitaient à St Denis les Bourg, où Charlotte s’est désincarnée le 3 décembre 1825 alors que H. L. D. habitait déjà à Paris.

Charlotte Bochard était veuve de Benoît Duhamel et fille de Claude Louis Bochard, qui avaient des fonctions élevées et devaient être relativement aisés. C’est donc probablement grâce à elle que le jeune H. L. D., à l’intelligence précoce, a pu aller étudier dans le fameux institut de Pestalozzi à Yverdon, pas si loin de Bourg en Bresse.

L’acte de mariage mentionne également que Jeanne Louise et François Duhamel, oncle de Kardec, habitaient alors avec lui au 35 rue de Sèvres à Paris, où fonctionnait l’institut dirigé par H. L. D. Rivail.

Conclusion de cette première recherche.

Tous ces éléments n’enlèvent rien de l’immense œuvre accomplie par Allan Kardec, dans la codification de la doctrine spirite.

Au contraire, les lecteurs pourront se faire une meilleure idée des conditions extrêmement difficiles qui régnaient en France à l’époque de la naissance de H. L. D. Rivail, et qui perdurèrent, à un degré moindre, pendant son parcours comme chef d’institution dans la première moitié du XIX° siècle.

(Textos  recebidos em email de Charles Kempf)